Le réseau Particip-Arc lance cet automne une série de webinaires sur la question de la place du jeu dans les recherches culturelles participatives.
Dans la première session, le 16 octobre (10h-12h), il s’agira d’illustrer la diversité des jeux qui permettent de faire produire de la donnée aux joueurs et joueuses au bénéfice de programmes de sciences et recherches participatives. Lieu de rencontre privilégié entre goût des sciences et culture du jeu ? Instrumentalisation volontaire ? Equilibre ou intermittence entre situations d’apprentissage et plaisir du jeu ?
- GLYPH, un jeu pour percer le mystère de la forme des lettres. Olivier Morin, directeur de recherches au CNRS en études cognitives.
- Mov’Eat : améliorer ses connaissances sur l’alimentation, l’activité physique et la santé, et s’interroger sur ses comportements. Sylvie Rousset, ingénieure de recherche INRAE, Unité de Nutrition Humaine, Clermont-Ferrand.
- Ocytocine : Utilisation du jeu dans une recherche sur les fakes news. Thimoté Lebrun, chef de projet au Dôme.
Pour participer, merci de vous inscrire sur ce lien.
Plus d’information sur le contenu des séances ici (le programme détaillé sera mis en ligne prochainement).
Deux autres sessions :
Le second webinaire du 14 novembre (10h-12h) se penchera sur les dispositifs de jeux, notamment de jeu de rôle ou jeu d’acteurices, comme outil d’enquête ou de simulation. Chercheurs et chercheuses deviennent-ils des maitres de jeu ? Quelles analogies avec des situations musicales, théâtrales ou cinématographiques où il s’agit aussi de “jouer” ?
Le dernier webinaire du 5 décembre (10h-12h) se focalisera sur l’acquisition de connaissances par le jeu – alors souvent qualifié de serious game – qui permet aux participants de pratiquer ces connaissances dans des programmes de recherche et de mieux développer ainsi des savoirs théoriques, et des savoir-faire individuels et collectifs. Souci d’opérationnalité et de performance des participants ? Ouverture aux contributions singulières ? A l’heure où le jeu avec les Intelligences Artificielles Génératives se développe, quel “jeu”, quelle marge de manœuvre créative pouvons-nous encore ménager ?